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Du pif sans gadget
3 août 2016

Château Olivier et Durfort-Vivens 2012 - Pessac-Léognan et Margaux

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La teinture des bouchons est assez significative, toutefois dans le verre les vins n'ont pas ce décalage de couleur. Le bouchon du bas numéroté 12 sur la photo vient d'Olivier.

Olivier a un nez de fruits rouges peu travaillés par l'élevage (en apparence), légèrement lactés, vaguement animal (genre gastrique), un voile d'alcool se sent un peu et limite la profondeur (sympathique tout de même), plus structuré qu'un Caminarèm par exemple mais moins net/généreux/évident de fruit (on se heurte à une barrière imaginaire  tandis que Durfort Vivens fait immédiatement plus "élégant" avec des petits fruits rouges/noirs mûrs sans excès, un élevage nettement plus évident mais fin et surtout des notes animales déjà "naturellement" truffées (ça dépend des moments)

Bouches difficiles à échelonner (mais le but n'est pas de positionner l'un ou l'autre sur le podium, je m'en tape !), les deux vins ayant un équilibre et une structure bien différents. Olivier est plus fruité "rouge" et sudiste tandis que Dufort est plus fumé, complexe sur des précurseurs d'eucalyptus voire d'épine de pin. Olivier est plus rond et s'appuie davantage sur sa gaillardise. Dufort est plus huppé c'est sûr, offre un peu moins de volume, une aromatique plus protestante (plus "boisée"-séveuse aussi), mais une acidité plus prononcée (avec insistance prolongée sur le graphite).

Deux vins bien différents ! Plus de portance acide, de tanicité concentrée (en finesse toutefois) avec Durfort. Olivier n'est pas court mais se repose sur son volume.

Je préfère nettement Durfort pour sa fraicheur, sa longueur est supérieure, plus intrusive.

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