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Du pif sans gadget
6 août 2016

Langhe Nebbiolo 2013 - Giovanni Rosso

- Ouverture + 15h bouteille N°1: Bouchon Diams qui fait le job !

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Toujours cette indéfinissable délicatesse de la cerise mûre mais longiligne (par opposition à la rondeur baroque et hyper expressive du Caminarèm 2013). Très peu de balsamique. Classique poivre blanc que je confonds avec la craie pour tableau noir (l'expression fait un peu vieux jeton, ok !).

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Il faut connaitre le bonheur qu'apporte ce vin en bouche pour apprécier au nez cette minéralité typique du nebbiolo, au fruité un chouïa mutique et qui joue à cache-cache avec les effluves un brin balsamiques, toujours tartriques et bien souvent comme ici légèrement vomitique-gastrique - voire un peu fécale sur verre vide (composante discrète mais présente, qui demande une initiation avant de l'apprécier - rien à voir avec les déviances bien connues de vins nat' ). Je viens de trouver le mot qui me manquait pour définir cette sensation intermédiaire entre le balsamique, la cerise retenue un poil aigre et la craie: il me semble que cela est bien résumé par l'anis. Fond de verre néanmoins dominé par le gastrique, ce qui est fréquent. A H+24, le nez se présente moins bien: l'ensemble perd en expressivité, le fruit rejoint un halo difficile à définir mêlant cerise mûre lointaine, datte un poil et accents plus "confits"...

- Bouteille N°2 venant d'être ouverte:

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C'était tellement bon qu'il a fallu réitérer. Très honnêtement, l'aération n'est pas profitable à ce vin. Je trouve que le nez dès l'ouverture est nettement plus intense et précis en fruits et arômes de manière générale que le même aéré 15 heures, qui plus est 24. Donc aucun intérêt d'en laisser pour le lendemain. A siffler sans regret dans la soirée !

Bref, à peine débouchée, le nez est sur la cerise mûre "temporisé" par l'habituelle craie, beaucoup de fraicheur, des accents de datte, du poivre pas vraiment blanc ce coup-ci, cela pourrait tanguer vers le poivre typé végétal à peine. La bouche est pleine, large, ample, riche en tanins pas encore complètement fondus. Le service à bonne température est vraiment profitable au vin, l'énergie de l'alcool semblant nettement mieux encadré. L'impression première est celle d'un vin riche, bien fruité tout en restant minéral, avec un très bon parcours sur la longueur et une vaste et intense acidité qui emporte l'ensemble. La cerise est douce, gourmande,  et suis le parcours en bouche, elle est toutefois nerveusement canalisée/relancée par l'acidité. Très grande énergie où l'acool participe mais pas seulement. Bonne longueur sur la fraicheur (l'acidité ayant le dessus sur l'alcool). Très beaux arômes en finale pouvant accompagner la cerise, de type datte ou prune. Beaucoup plus tendu et long que Caminarèm 13 et Dolcetto Roagna 14 bu pas très loin.

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