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Du pif sans gadget
17 août 2016

Meursault 1er cru Les Genevrières 2008 - Henri Boillot

Bouchon sans duvet blanc, moins imbibé que le Puligny

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Nez qui demande de l'aération avant de s'exprimer. Salin, citronné, pommes Tatin, agrumes, beaucoup plus frais que le Puligny. Pralin vraiment à peine dans le fond.

Attaque tout en rondeur qui cache son jeu. La bouche est pleine, son ampleur n'est pas conduite par l'alcool (lequel est très équilibré). Elle est fraiche, longue, construite sur belle acidité. Pas d'amer en finale...

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H+24: Nez plus "jeune" que le Puligny, toutefois pas tout le temps accessible. La bouche semble plus ronde que ce dernier. L'attaque se fait sur un braquet plus paisible ! Toutefois l'acidité se révèle bien vite traçante, et la longueur au moins aussi palpitante. Finale justement avec davantage de complexité, offrant un retour sur des fruits plus murs-acidulés (le Puligny est plus "simplet", moins gourmand et n'offre rien d'autre qu'une longue finale citrique "simple" de beau chardonnay). 

En dernier lieu, l'exercice qui consiste à comparer deux vins de haut niveau, se révèle un peu vain ! J'en ai bien conscience. D'un autre côté pour une prise de connaissance des Boillot en blanc, ce n'était pas complètement inutile, histoire de ne pas se formaliser sur un modèle unique. Je dois reconnaitre apprécier davantage un vin lorsqu'il est seul et l'intérêt se dilue quand il y a juxtaposition.

Ces deux blancs sont superbes et il est bien difficile de déterminer lequel offre le plus de plaisir ! 

Une petite préférence pour le retour frais et fruité de ce Meursault mais je pourrais changer d'avis...

TRES BIEN + / EXCELLENT

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