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Du pif sans gadget
3 décembre 2016

Dégustat°: NSG Julien 13, Bourgogne Clavelier 14, Bourgogne Chardo F. Carillon 14, Ch. Margaux 89, Mas St Louis Arpents 13

Petite virée pour grands canons ! Y'avait du sérieux du côté du Chinago ! Malheureusement tout se perd sur ce blog ! Je n'ai pris aucune note et la séance remonte à 10 jours. Trop pour mes neurones de colibri, le souvenir est déjà lointain !

Le retour va donc être plutôt succinct ! Ca commençait par un Bourgogne Chardonnay 2014 de François Carillon (celui qui s'est fait sucrer le Bienvenue-Bâtard par le frangin en 2010 !). Pas mal du tout avec un style bien brioché sans excès de bois, très belle acidité et bonne matière. Puis on passe à Bruno Clavelier dont j'ai beaucoup entendu parler avec son Vieilles Vignes Pinot Noir Les Champs d'Argent, 2014 toujours. Le nez est sympa, pas forcément dans les canons habituels du pinot sur les fruits rouges tendres mais sur quelque chose d'un peu plus terrien. Pas facile à identifier. Honnêtement je ne me souviens plus de la bouche dans le détail. C'était pas mal sans plus mais je serais très curieux de voir le reste de la gamme. Une découverte encore avec le Domaine Julien et son Nuits-Saint-Georges 1er Cru Les Bousselots 2013. Là pour le coup, je me rappelle très bien d'un nez particulier sur la groseille (à maquereau, quelque chose comme ça), en tout cas pas la griotte attendue...la bouche est intéressante.

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Arrivent enfin, les deux ténors de la dégustation ! Un Château Margaux 1989 s'il vous plaît ! Le bouchon est très bien conservé, apparemment pas plus imbibé du quart voire au 1/5. Le nez est très beau et offre la complexité attendue sur un grand Bordeaux à maturité. Pas de truffe, un léger graphite sans plus que ça, du fruit type cassis ni jeune ni vieux et surtout de belles notes d'eucalyptus. Le fond de verre est délicieux ! La bouche est de qualité je ne vais pas mentir, mais je ça n'a pas été la grande émotion non plus. Onctueux, une puissance bien réglée, très belle acidité, savoureux mais manque un peu de chair et de gourmandise dans les arômes. Un peu dur à ce niveau-là. Manque de rondeur, un peu austère.

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On termine avec mon préféré, les Arpents du Contrebandier 2013 du Mas Saint-Louis dont j'avais bu le 2012 il y a 9 mois. Idem pour le nez, je retrouve cette merveille de sirop de fleurs (violette, rose), orange sanguine, fraise poivrée, avec quelques herbes non identifiées. Une tuerie au nez ! La bouche est d'une gourmandise absolue avec cette fois contrairement au 2012, un bel équilibre de l'alcool. J'adore !

Merci à l'équipe et vivement la prochaine fois !

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