Alain Graillot - Crozes Hermitage 2009

Nez très vif, les acidités jaillissent et sont un peu omniprésentes. Réduction animale, cerise, encre, violette si on veux, figue fraîche vaguement avec une certaine profondeur (élévage bien, discret). Ca réveille sévère en bouche pour se prolonger longuement (toujours l'acidité et pas le arômes) sans verdeur ni sucrosité heureusement. Le feu au cul quoi ! Chez les humains ça me dérange pas du tout mais là en bouteille c'est plus gênant. Bref, un vin beaucoup trop jeune, qui a sûrement le potentiel d'être sympa une fois assagie, sans plus. Pas de bol encore ce soir après le Volnay Champans Voillot 06 d'hier trop jeune également (pas le même niveau). Mauvaise main ! Demain sera terrible, ça va chi..!