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Du pif sans gadget
14 février 2016

crozes-Hermitage 2010 - Domaine des Lises - 9 ème…ça tourne !

Salut ! Aujourd'hui on s'ouvre un 'tite 9ème ! (arrêtez de rire !) 

Le bouchon semble peut-être un chouïa moins teinté que celui de la veille (B8). Ah ! Un p'ti peu de réduction ce coup-ci à l'ouverture ! mais pas autant que sur les bouteilles 3-4-5. A vrai dire, tout reviendra dans l'ordre assez rapidement, ce qui ne s'était pas passé pour ces dernières bouteilles. 

J'ai pourtant l'impression qu'on est pas exactement au même niveau d'excellence que sur la B7 qui m'avait subjugué (tout comme la B 1 et 2). Peut-être le vin est servi un peu chaud ! Le fruit mûr est bien là, sans aucun défaut, bien bien mûr avec un fond végétal poivré qui enveloppe le verre d'une grande fraicheur, sans non plus tellement de profondeur (à nuancer car ça dépend des moments). Ce végétal flirte avec une esquisse d'eucalyptus mais la plupart du temps on reste sur la rafle. C'est quand même très bon et la truffe est bel et bien là à l'instant où j'écris cette ligne (en tout cas elle commence à apparaitre et c'est bon signe pour demain !). Sacrée explosion de fruits ! L'olive se dessine. En bouche, c'est l'exact prolongement du nez. Très riche dans le sens gourmand, super pulpeux, très belle acidité fruitée. Pas de chaleur mais une pointe de maturité haute qui titille le palais par un fruit très confit restant maitrisé par l'olive et non invahit par le floral exubérant intempestif du sud rhodannien. Pas de sucrosité mais une magnifique maturité de fruit (l'opposé d'une Geynale Paris 2013 avec sa dureté balsamique actuelle). 

Le nez du B8 que j'ai là (fond de verre) est très supérieur (mais je n'aurais pas dis la même chose il y a dix minutes). Comme décrit hier, ce vin gagne à l'ouverture en minéralité autant dans le fruité qui perd son opulence que dans le végétal qui se dirige vers le graphite bordelais matiné "gastrique" piémontais.

Un peu trop de richesse ressentie ce soir et de la mollesse dans l'acidité. Peut-être j'arrive à saturation avec cette série et il serait bon de revenir au pinot noir maintenant !

Néanmoins, BIEN++

J+1: le nez est au top encore une fois. Aération indispensable de 5-6 heures, 24 heures maximum comme ce soir, pas plus je pense (pour la bouche). La variété et la finesse des parfums demandent bien 10 secondes pour en faire l'inventaire, un kaléidoscope ! Quelle merveille ces notes de sorbet cassis mêlé de végétal animal un poil balsamique presque anisé - la volatile s'est développée comme attendue mais se situe dans un bon créneau . Nous ne sommes plus sur la rafle comme hier mais légèrement sur le gastrique végétal fruité. Honnêtement, le verre vide est par moment et presque tout le temps un régal ! Je songe au Bourgeuil Mi-Pente 2010 et même au toscan Il caberlot de la même année. Il n'y a aucun poivron mais il a peut-être un peu de la finesse du Coteau de Noiré Alliet 05.

La bouche perd énormément de sa richesse avec l'aération, c'est incroyable ! Elle gagne en trajectoire, en fuselage. Le fruit est moins charnu, "frais"  et juteux et devient plus minéral, pointu. Mais la race est piu belle et la tension bien supérieure.

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