Trévallon 2004 - Vin de Pays des Bouches du Rhône
La bouteille avait un peu coulé à Paris (très légèrement) suite à la vague de chaleur en juillet. Le niveau du vin a baissé d'un cm, il était parfait à l'achat, au ras du bouchon quasiment. Il a donc fallu la consommer, bien que quelques années de garde supplémentaires auraient été souhaitables. Quelques traces blanchâtres de vin séché sous la collerette.
Le bouchon révèle le reflux.
La teinte est bien marquée.
La robe arbore une belle couleur, moyennement soutenue, assez trouble en transparence.
Le nez aura bien gagné à l'aération. Sur verre plein, il apparait au départ assez simple sur le cassis mûr un peu plat, sans profondeur (crème de cassis). On remarque toutefois un contour de fraicheur légèrement herbaçé et sur l'encre. Plus tard, un début de complexité se dessine avec quelque chose tendant davantage vers l'eucalyptus (à peine). Très joli verre vide, plus fin sur la grenadine un peu influencée pamplemousse.
Très belle fraicheur en bouche. Acidité assez/très haute, je ne m'y attendais pas. Presque limite, il y a des airs de Tour de Pierres de ce point de vue (plus insistant encore que Les Croix de David Reynaud). Tanins encore asséchants. Finale framboise-cassis relativement développée. Pas de balsamique mais fraicheur très poussée, assez étonnante d'autant que cela ne chauffe pas du tout. La densité est très belle, le volume également. Longeur très réussie. Finale très salivante et persistante sur le jus de pamplemousse. Fin, aucune puissance sudiste, assez bourguignon quelque part. Manque de complexité malgré ses 11 ans (j'aurais dû aérer la bouteille davantage aussi).
TRES BIEN +