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Du pif sans gadget
26 septembre 2015

Domaine Les Bruyères - David Reynaud - Georges 2012 - Crozes Hermitage

Bouchon révélant une face imbibée très claire, contrastant complètement avec la tannicité de celui des "Croix" bu cet été.

Le nez m'est apparu à l'ouverture assez fermé et surtout légèrement bouchonné, le saligaud ! Miracle, après un quart d'heure, les choses semblent s'arranger ! La suspicion de bouchon laisse place à de la réduction, cette dernière semblant s'éclipser à son tour. Passons donc cet interlude sans intérêt !

Le nez (bis) est sur le cassis bien mûr matiné d'une fraicheur sous-jacente d'agrumes indéterminés. Du poivre blanc. Un léger trouble de bouchon semble flotter lointainement malgré tout, sinuant et singer un ersatz de végétal, altérant profondément la pureté. Difficile de statuer sur le véritable état de santé de ce vin. Je penche pour la sentence, basée sur fond de verre. Et puis les choses s'accélèrent soudain, cela s'accentue, un peu de volatile s'ajoutant ! Bref, vous allez trouver ce compte rendu sans queue ni tête, mais cet!

La bouche à ce stade (30 min) est brettée je pense aussi. Cela n'empêche qu'on peut toujours lire quelque chose du reste. Le fruit est énorme et hyper gourmand ! Sa maturité apparait immédiatement avec une très belle onctuosité, de la rondeur, du gras. Malheureusement cette cerise confite me semble délivrer trop de douceur, l'acidité est très jolie pourtant, laissant la bouche fraiche en toute gourmandise. 

Mais rien de tout cela n'apparaissait sur les Croix, bien supérieure en fraicheur sèche et racée de syrah.

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