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Du pif sans gadget
16 janvier 2016

Morey-Saint-Denis 2013 - Domaine Dujac

Aussitôt reçu, aussitôt ouvert. Enfin presque, j'ai attendu 24 heures !!!

Comme chez Comte Lafon, la collerette est sécurisée par une languette argentée ! Où va-t'on ?!

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Le bouchon a l'air de bonne qualité, de taille normale, de couleur assez claire. La partie touchée par le vin est un peu gris pâle, pas particulièrement appétissante !

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Immédiatement après ouverture, le nez est comlètement fermé. Aucun fruit, rien. Quelques silhouettes de vernis lointaines un poil herbacées dans ce décors indiscernable.

Première gorgée que je décrirais plus tard...Je laisse le verre vide respirer le temps de commencer mon texte. Le vin prend naissance...Je me ressers mais à l'évidence cela demande de l'aération. J'agite, j'agite...! Ca progresse mais on est loin de l'explosion de fruits rouges ! L'agitation n'aide pas vraiment à ce stade, au contraire il brouille plutôt les cartes ! Mieux vaut laisser le verre rempli un peu tranquile avant d'humer, cela se révèle plus précis.

 

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Bref, on est sur une sensation à peine naissante de jus de cerise frais un peu poivré avec un contour herbacé. La maturité du fruit est juste pour un pinot noir, délicate, aucune sucrosité évidemment mais suffisamment de gourmandise perçue pour qu'il n'apparaisse pas dur. L'herbacé mêlé au poivre confère une grande fraicheur. Un côté noyauté ressort de l'élevage. Une pointe d'ovomaltine passe par moment. Un certain côté cacaoté. Pas mal du tout mais quand même assez compliqué à saisir même si le fruit est posé et gourmand au fond du verre !

Quelques minutes plus tard, un peu plus de pivoine et de grenade...difficile à dire si c'est plus joli que le HCB de Naudin-Ferrand. Ce dernier n'offrait pas ce végétal et ce côté malté, plus griotte-sureau-pivoine-cuir-grenadine-poil fumée.

La bouche offre un magnifique volume tout en fraicheur tantôt un peu dure, tantôt avec juste ce qu'il faut de maturité de fruit, à la frontière (je ne saurais me décider à ce stade). Toujours est-il que les tanins assèchent encore un peu, très légère apreté. Très grande tension sur un fruit poivré, magnifique capacité de relance. Finale ample sans chaleur mais laissant aromatiquement un déficit de gourmandise, un manque de douceur, un petite dureté. Globalement le fruit est là mais il est comme poudré par des saveurs calcaires, peut-être est-ce lié aux lies ? Beaucoup plus de matière que l'Orchis Mascula cité plus haut. Mais à l'évidence, je prends davantage de plaisir à ce stade avec la Barbarine 2007 qu'avec ce Morey.

Je retiens donc, un joli nez de pinot fruité-floral-herbacé-malté et une magnifique longueur/matière/acidité en bouche avec un bon équilibre de maturité malgré une petite dureté/manque de douceur aromatique. C'est bien cacaoté-cerise.

TRES BIEN (+)

Note: La dernière gorgée avant de laisser la bouteille tranquille me laisse une meilleure impression encore tant, au nez qu'en bouche. A suivre...

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