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Du pif sans gadget
2 février 2015

Soliterre 2013 - Saumur Blanc - Thierry Germain

Amis graphistes, j'ignore ce que vous inspire cette malheureuse analogie d'un petit cep de vigne en lieu et place du misérable cerveau humain (l'individu supplicié en perd son oeil, c'est tout dire !)? A priori, je ne serais pas étonné d'une intention assez diabolique par les temps qui courent ! Nos chères têtes blondes ne risqueraient-elles pas de la traduire par un..."Faisons place à l'ivresse, la nature étant si pure, si innocente !". Dans le doute, je pense qu'il serait de bon ton d'en informer le bon Dr Rigaud. Ne nous laissons pas surprendre par l'infamie, restons citoyens ! 

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Nez expressif, frais, floral, principalement bourgeon de cassis et citron vert, puis plus discrètement fruits jaunes genre pêche et abricot. On reste dans un registre aromatique typé chenin à maturité douce et on évite la pomme et le coing. 

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La bouche est bien grasse, charnue, aromatique. La fraicheur alcoolique et l'acidité sont là, accompagnées d'une jolie amertume. Tension correcte. Petite rémanence acide/amère citron vert sympathique. Reste simple, pas très énergique mais frais. 

Agréable, frais, rond, pas très long sans être trop court. 

BIEN (+) 

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Remarques:

Je reprends mon verre ce soir avec ce qu'il reste de la bouteille. Comme très souvent lorsque je goute un vin sur plusieurs jours et surtout lorsqu'un interlocuteur m'interpelle avec ses propres ressentis, mes impressions diffèrent et se renouvellent. C'est normal ! 

Actuellement le nez capte mon attention sur le coing et un soupçon citron vert *. Le miel est en effet très significatif et masquerait presque par sa présence le côté floral du tilleul et/ou du chèvrefeuille (le côté tisane se retrouvera en bouche). Au miel s'allie le sucre d'orge. Comparé donc à la veille, exit la pêche et l'abricot (aucune possibilité de confondre avec un viognier, la légèreté alcoolique aidant). Je ne ressens plus le bourgeon de cassis. Mais entre parenthèses, toi qui l'attribues à juste titre au sauvignon, j'avoue ne pas l'avoir retrouvé dernièrement sur l'Eclat de Silex 2013 de Michaud, au profit du chèvrefeuille justement ! Après, il suffirait que j'y regoute pour changer éventuellement d'avis ! 

Deux conclusions s'imposent. Soit, je dois me faire à l'idée que le vin ne goutait pas de la même façon que la veille et coïncidait globalement, par bonheur, aux flaveurs "canoniques" du cépage, soit mon palais s'est laissé convaincre par ce qui m'est apparu comme un "modèle sémantique"officiel, faisant autorité. Si cette dernière était vraie, cela m'inquiéterait ! Non sur le plan de l'orgueil (ce serait franchement très mal le placer !), mais concernant l'intégrité du dégustateur dans le cadre d'une dégustation commentée à plusieurs (chose qu'on pourrait assimiler à une conversation) ! Sinon, dernière possibilité, un p'ti séjour à Sainte-Anne pour me détendre ! grinning smiley 

(*) le coing est toutefois discret, moins prononcé que sur Montbenault 2010 de Leroy lequel a une finesse acidulée presque fruit de la passion incomparable.

 

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